Cinq (5) questions pertinentes pour le commerce en ligne

Infolettre du samedi 28 mars 2020

Bon samedi matin,


BONNES NOUVELLES
Débutons avec les bonnes nouvelles. Le gouvernement fédéral a annoncé une série de mesures dont trois importantes pour les petites entreprises :

  • Le report des paiements de TPS et droit de douanes au 30 juin (le gouvernement provincial arrime la TVQ également);
  • Un compte d’urgence pour les entreprises permettant d’emprunter jusqu’à 40 000 $ sans intérêt;
  • Un nouveau programme bonifié de subventions salariales passant de 10 % à 75 % dont les détails sont à venir la semaine prochaine.

Vous trouverez tous les détails dans le lien suivant : soutien supplémentaire aux entreprises canadiennes.



MISE EN GARDE – SUITE DU COURRIEL D’HIER
Pour faire une suite à notre envoi courriel d’hier où l’on vous mettait en garde sur des offres intéressantes mais qui peuvent provenir d’arnaqueurs, il y a, entre autres, beaucoup d’offres actuellement pour vous proposer des solutions de commerce en ligne.

C’est normal, plusieurs commerces y voient une façon de maintenir leurs opérations, donc des arnaqueurs y voient une occasion de faire de l’argent rapidement!

CINQ QUESTIONS À SE POSER POUR ENTRER OU NON DANS LA DANSE DU COMMERCE EN LIGNE

1- Est-ce que la plateforme proposée a fait ses preuves?
Il existe de multiples solutions, mais imaginez que votre plateforme « maison » ferme dans quelques mois… vous ne serez pas plus avancé. Certaines entreprises spécialisées en solution de commerce en ligne sont actuellement à la Bourse de Toronto, d’autres sont purement québécoises et bien établies. Parfois, il vaut mieux payer un peu plus, mais vos efforts vous permettront de construire à long terme.


2- Est-ce que la plateforme de commerce en ligne sera compatible avec votre système de caisse (POS)?
Si la réponse est non, vous aurez besoin d’une « passerelle » entre la solution en ligne et votre système de caisse pour mieux suivre vos ventes et surtout, vos inventaires.

Des entreprises bien établies vous offrent le système POS intégré à une solution en ligne. Cette dernière est peut-être un peu moins performante que d’autres solutions en ligne mais au moins, cela facilitera grandement votre gestion interne.


3- Est-ce que votre association sectorielle a développé une solution en ligne adaptée?
Avant de vous « lancer » dans le commerce en ligne et faire l’achat ou vous faire préparer une plateforme, vérifiez auprès de votre association et/ou de vos concurrents s’il existe une solution personnalisée à votre secteur d’activité. Lorsqu’une plateforme en ligne a été montée et personnalisée pour des entreprises semblables à la vôtre, il y a souvent moins de risque.


4- Êtes-vous prêt à courir immédiatement?
On dit souvent qu’il vaut mieux apprendre à marcher avant de courir. Si vous n’avez jamais fait de commerce en ligne, faites attention à ne pas mettre tout votre argent dans cette avenue, à ne pas mettre tous vos produits, à ne pas voir cela trop gros!

Malgré la belle campagne J’achète Bleu lancée par la Fédération des Chambres de commerce du Québec, que nous félicitons d’ailleurs, il reste que le commerce en ligne n’est pas nécessairement une solution magique et exige beaucoup d’organisation de votre part.

Pensez plus petit au départ et si cela fonctionne bien, vous pourrez investir temps et argent. Déjà des solutions existent avec Instagram, Facebook et autres pour vendre en ligne, sans donner votre chemise!


5- Êtes-vous prêt à investir en marketing pour faire connaître votre boutique en ligne?
Nous disons souvent à nos clients que d’ouvrir une boutique en ligne, c’est comme ouvrir une boutique dans le Grand Nord. Encore faut-il que vos clients potentiels vous trouvent!

Travailler d’abord à informer vos clients actuels. Ensuite, il vous faut investir pour faire connaître cette boutique par une stratégie efficace de publicités numériques sur le web, d’engagement dans les médias sociaux, publicité sur le lieu de vente, etc. Pensez local d’abord avant de vouloir conquérir le monde!

Avant de vous investir dans le commerce en ligne, assurez-vous de communiquer avec vos organismes locaux qui ont souvent des ressources pertinentes pour vous aider. En plus, certains organismes peuvent avoir parfois des programmes d’aide financière pour le lancement du commerce en ligne dans leur région.

EN TERMINANT
Nous avons reçu quelques questions concernant les impacts de la fermeture des commerces sur des commandes en cours, des mises de côté, etc. Bien que nous ne soyons pas des spécialistes du domaine, vous trouverez ici un bel article de l’Office de la protection du consommateur sur les droits des consommateurs. Au besoin, vous pouvez leur adresser vos questions en la matière.

Bonne journée et surveillez notre envoi de demain… le cri du cœur des entrepreneurs!

Pour plus d’informations, consultez notre page COVID-19 et votre commerce.