Infolettre du dimanche 29 mars 2020
Bon dimanche matin,
Merci à tous ceux qui nous écrivent pour nous encourager à continuer à vous écrire chaque matin. Vos propos nous touchent beaucoup.
Aujourd’hui, nous soulignons le cri du cœur que plusieurs gestionnaires nous ont laissés par courriel cette semaine. Nous ne pouvons pas publier tous les commentaires évidemment, mais voici trois envois que nous jugions pertinents de vous offrir.
Depuis la réception de ces messages, il y a un bout de chemin qui a été fait par nos gouvernements, mais nous attendons les détails.
EXTRAIT DU MESSAGE DE ISABELLE LAVOIE, SALON DE QUILLES DARLING
« […] Il est clair pour moi que quand M. Legault a annoncé hier une reprise des activités le 13 avril c’était pour nous donner espoir. Pour qu’on ait un but collectif. Pour qu’on ne virent pas fous!
Ah, la réponse à la pandémie est bonne, mais celle de la crise économique? Pff… de la façon dont c’est mené, si les gouvernements n’injectent pas de vrai argent réel et rapidement, on s’en va tout droit vers la dissidence sociale!
Faut que le gouvernent se réveille et vite parce bon nombre de chef d’entreprises se verront rapidement devant aucun autre choix que de rouvrir son entreprise pour sa survie! À tout prix! »
MERCI À MESSIEURS GAETAN MORIN ET PATRICE GODIN DU GÎTE PRÉS ET VALLONS À DURHAM-SUD
« Merci pour l’information, mais personne ne pense aux très petits qui n’ont pas d’employés mais que les revenus baissent ou sont absents. Nous avons un gîte de 3 chambres sans employés et pouvons vivre avec les réservations mais tout comme les hôteliers nos réservations baissent ou sont absentes. Il serait bon que vous nous informiez, nous, les tout petits sans employés, sur quelles sont les mesures d’aide pour nous. »
MERCI À JOËL ET ANTOINE de PIRI-PIRI qui nous ont rapporté un excellent article de MARC-ANDRÉ LANCIAULT sur son blogue.
« Les entrepreneurs sont déjà endettés. Ils n’ont pas droit à l’assurance chômage. Et on leur demande d’emprunter encore. Cela n’a pas de sens!
Donc si vous êtes en télétravail et que votre employeur continue de vous payer, soyez reconnaissant.
Si vous êtes obligé de vous rendre au bureau, mais que votre employeur vous paie, soyez reconnaissant.
Si vous êtes employé et que vous vous faites mettre à pied, vous aurez droit à l’assurance emploi, soyez reconnaissant.
Si vous êtes travailleur autonome, vous aurez droit à l’assurance emploi, soyez reconnaissant.
Si vous êtes entrepreneur… oh wait…
J’aimerais qu’un jour, on réalise que ce sont les entrepreneurs qui font vivre l’économie d’un pays. On prend des risques, on s’endette jusqu’au cou, on met tous nos actifs en garantie. On crée des jobs, on génère de l’argent pour le gouvernement, pour les banques, pour les employés. On se met en dernier dans les priorités. On ne se paie pas ou à peine, parce que les employés sont plus importants que nous. Parce qu’on croit en notre projet. Parce qu’on est habité par une flamme, par une passion. Celle de changer le monde, de créer quelque chose de significatif, quelque chose d’important, quelque chose dont on pourra être fier. On travaille comme des fous, on ne compte jamais nos heures, souvent au détriment de notre famille, de nos enfants, de nos conjoints. » Lisez la suite de l’article sur son blogue.
ON TERMINE SUR UNE NOTE PLUS LÉGÈRE
Maxime Tanguay, le fils de Daniel Tanguay, président de Détail Formation, a bien voulu soumettre un dessin réalisé à l’aide d’un logiciel sur ordinateur… À vous de juger s’il a du talent! 🙂
À demain matin!
Pour plus d’informations, consultez notre page COVID-19 et votre commerce.